Colloque et ateliers

Reconnaître les compétences professionnelles des personnes réfugiées

4 décembre 2019, 8 h 30

Campus de Laval de l’Université de Montréal

Le Québec accueille environ 5000 personnes réfugiées par année depuis 2010. En contraste avec l’immigration sélectionnée, les personnes réfugiées peuvent vivre des défis très particuliers sur le marché du travail ou lors d’un retour aux études (trajectoires prémigratoires précaires, allophones, état de santé, désemployabilité, niveau de scolarité ou sans documentation attestant de l’expérience ou des études, etc.). Malgré ces nombreux obstacles et enjeux, des avenues existent afin de favoriser la reconnaissance et la valorisation de leurs compétences.

Objectifs de la journée

Créer des espace d’échanges intersectoriel (emploi, éducation, communautaire, employeurs, ordre professionnel, etc.), afin de relever les initiatives et les pratiques porteuses visant spécifiquement la reconnaissance professionnelle et la valorisation des compétences des personnes réfugiées.

  • Partager des initiatives internationales, des pratiques locales, et des résultats de recherche
  • En après-midi, participer à un atelier sous forme de World Café afin de dégager des pistes d’action en lien avec les recommandations prioritaires

Programme préliminaire de la journée – d’autres conférenciers à venir!

8h30 à 8h45 – Bienvenue

8h45 à 9h00 – Conférence d’ouverture : Denise Otis, Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés

9h00 à 9h30 – Deuxième conférence : Michael Ringuette, Centre d’information canadien sur les diplômes internationaux au Conseil des ministres de l’Éducation (Canada) : Le passeport européen des compétences et d’autres initiatives canadiennes et internationales

9h35 à 9h55 – Troisième conférence : Karine Delvolvé, cofondatrice et codirectrice de la Clinique Juridique PROFIL

10h à 10h15 – Pause café et douceurs

10h15 à 10h35 – Témoignages de personnes réfugiées

10h40 à 12h00 – Panel :

  • Ordre des travailleurs sociaux avec Marie-Ève Chartré & Stéphanie Liatard
  • Timi Guira, directrice Ressources humaines, DELSAN-AIM – Les Services Environnementaux Delsan – A.I.M. Inc.
  • Employeurs, intervenants, représentants du milieu de l’enseignement et chercheurs
  • Tous présenteront des pratiques novatrices pour la reconnaissance des personnes réfugiées

12h00 à 13h00 – Dîner réseautage

13h00 à 13h15 – Témoignage d’un intervenant

13h15 à 13h40 – Conférence : Des obstacles systémiques, comment les dénouer?

  • Pistes de réflexion, suite à la recherche « Employabilité des réfugiés » Marie-Jeanne-Blain, ERASME et InterActions & Émilie Bouchard, Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes

13h40 à 15h15 – Atelier World Café  : Échanges et réflexion sur la mise en application de pistes d’action des recommandations prioritaires

15h15 à 16h15 – Retour en plénière : Marie-Thérèse Chicha, Chaire en relations ethniques, Université de Montréal

16h15 – Mot de la fin : André Gariépy, Commissaire à l’admission aux professions, Office des professions du Québec

L’avant-midi sera aussi diffusé en virtuel pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer.

Information et inscription

Initiatrices du projet

  • Marie-Jeanne Blain, Centre de recherche InterActions (CIUSSS NIM), Équipe de recherche ERASME et UdeMontréal
  • Émilie Bouchard, Table de Concertation au service des personnes réfugiées et immigrantes
  • Avec l’appui du Centre InterActions, de la Chaire en Relations ethniques de l’Université de Montréal, et de l’équipe de recherche ERASME.

En concertation étroite avec le comité scientifique et organisateur :

Nisrin AL-YAHYA (La Maisonnée), Burcu AYDINGDAG (Université de Montréal), Marie-Jeanne BLAIN (ERASME, CIUSSS NIM), Émilie BOUCHARD (TCRI), Yannick BOUCHER (ALPA), Marie-Thérèse CHICHA (Chaire en relations ethniques, Université de Montréal), Karine DELVOLVÉ JOLICOEUR (Clinique juridique PROFIL, Université de Montréal), Marie-Laure DIOH (Université du Québec en Outaouais), Marie-Josée DUPLESSIS (CSAI), Marie FALLY (Université de Montréal), Geneviève GRENIER (Centre InterActions, CIUSSS NIM), Charlotte MAHEU (Comité Immigration Montréal-Nord), Marie-Claire RUFAGARI (TCRI)

Séminaire Faire face à l’évolution des relations entre l’État et les organismes communautaires : contradictions inter-paliers et variations régionales

Séminaire qui a pour objectif d’identifier des expériences de transformation communes, et de discuter de regards et des contextes différents. Est-ce qu’une ou des collaborations pourraient en ressortir?

Participants

Sioned Pearce et Christala Sophocleous, Wales Institute of Social and Economic Research, Cardiff University

Rachel Laforest, Political Science, Queen’s University

Deena White, Partenariat Arima, Université de Montréal

Vendredi 13 septembre de 13h à 16h

Université de Montréal, Pavillon Lionel-Groulx, local C-5117

Inscription: arima.partenariat.recherche@gmail.com

Programme

Colloque Où se cachent les droits ?

Dans le cadre de l’exposition InterReconnaissance – Une mémoire citoyenne se raconte, ce colloque nous a permis de réfléchir sur ce que nous entendons par «État de droit» et les moyens d’utiliser le droit pour faire avancer nos luttes et soutenir nos pratiques quotidiennes.

La journée s’est terminée par le lancement du livre de l’équipe InterReconnaissance, La mémoire des luttes dans le milieu communautaire au Québec.

Contexte

Historiquement, les luttes menées par les mouvements sociaux et le mouvement communautaire ont conduit à la formulation de nouveaux droits ou à l’extension de droits déjà reconnus dans les Chartes. Que l’on pense à un système public et gratuit de soins de santé, à la liberté d’avortement, à la condamnation de la discrimination à l’encontre des personnes LGBTQI+, à l’école publique, à la fermeture des asiles pour les personnes atteintes de problèmes de santé mentale, à l’adoption d’une loi pour un Québec sans pauvreté, à la mise en place des CPE, à la régularisation du statut de plusieurs immigrant.es illégaux dans les années 1970, tout cela a pris naissance dans les luttes menées par des groupes communautaires.

Questions générales:

  • Quel est l’impact du néolibéralisme sur les droits ?
  • Le langage des droits permet-il de dépasser les luttes en silo ?
  • Quelle place occupent les droits actuellement dans le travail des groupes communautaires ?
  • Comment les droits ont-ils permis de faire progresser les luttes sociales ?
  • Quelles sont les pratiques qui permettent de faciliter l’accès aux droits et à leur exercice ?