Femmes, genre, (im)mobilités et vies précaires: projet de développement partenarial dans une perspective féministe transnationale et décoloniale

Résumé

Situé au carrefour des questionnements éthiques sur les pratiques de recherche et d’intervention en contexte « de crise », notre projet vise le développement d’un partenariat féministe transnational et décolonial entre le Canada (Québec) et le Liban. Les expériences et les stratégies déployées par des femmes migrantes et des groupes travaillant avec elles se trouvent au cœur des travaux proposés, alors que les événements liés à la COVID-19 depuis mars 2020, ainsi que la crise sociale et économique qui frappe le Liban depuis l’automne 2019, contribuent à l’exacerbation des situations de précarités vécues par les groupes dits « vulnérables », en premier lieu des femmes. Nos travaux antérieurs ont montré la nécessité de penser ce champ de recherche autrement, pour prendre en compte l’intersection des inégalités de genre, des réalités spécifiques des femmes migrantes en situations prolongées de vies précaires et du « déni des droits de citoyenneté ». Notre projet de développement de partenariat s’inscrit au croisement de trois perspectives complémentaires : 1) les études critiques sur la migration; 2) le féminisme transnational; 3) le féminisme décolonial. Les objectifs du projet sont de : 1. Documenter la migration des femmes en contextes d’(im)mobilités et de vies précaires au Liban et au Canada (Québec); 2. Explorer les stratégies déployées par ces femmes migrantes; 3. Documenter les pratiques éthiques de recherche et d’intervention auprès de ces dernières, plus spécifiquement en contexte de crises; 4. Rassembler les savoirs scientifiques, contextuels et expérientiels qui pourront servir à la production d’outils de recherche et d’intervention découlant de l’atteinte des objectifs précédents.

Chercheure principale

Roxane Caron, Université de Montréal

Cochercheurs

  • Amal Damien Moukarzel, Université Saint-Joseph (Liban)
  • Jill Hanley, Université McGill
  • Lina Abou-Habib, American University, Beirut (Liban)
  • Edward Lee, Université de Montréal

Financement

CRSH – Développement de partenariat, 2021-2024

Projet international sur le développement du travail social en Haïti

Chercheures

  • Lourdes Rodriguez del Barrio – École de travail social – Université de Montréal
  • Roxane Caron – École de travail social – Université de Montréal
  • Wista Delice Joubert – Faculté des Sciences Humaines – Université d’État d’Haïti
  • Irdèle Lubin – Faculté des Sciences Humaines – Université d’État d’Haïti

Financement et état d’avancement des travaux

  • Ministère des relations internationales et de la francophonie

Le projet est en cours. (2017-2019)

Anthropen – Un dictionnaire francophone d’anthropologie

Résumé

Le projet du dictionnaire en ligne Anthropen veut rendre compte des transformations que l’anthropologie a connues ces dernières décennies autour des questionnements portant aussi bien sur ses formulations théoriques, ses terrains de recherche que ses choix méthodologiques. Son ambition est de fournir aux chercheurs, aux enseignants et aux étudiants en anthropologie un outil en open acces permettant de saisir les nouvelles configurations de la discipline dans toute leur étendue, actualité et diversité. »

Chercheure principale

Cochercheure

  • Mondher Kilani – Institut des sciences sociales – Université de Lausanne

Retombées

Anthropen est une plateforme, en langue française, où des spécialistes internationaux, provenant de différents horizons intellectuels et théoriques, sont invités à rédiger des entrées élaborées à partir de commentaires et de relectures critiques effectuées en amont. À brève échéance, l’ambition d’Anthropen est d’élargir sa plateforme pour des échanges, des discussions et des débats autour des entrées mises en circulation dans le dictionnaire.

Financement et état d’avancement

  • Vice-rectorats de Université Laval et de l’Université de Lausanne

Le projet est en cours. (2018-2021)

Social work graduate field education: Exploring the potential for transformative learning

Résumé

L’objectif principal de ce projet pilote est d’explorer le potentiel de l’apprentissage transformationnel à l’égard des étudiants aux cycles supérieurs en formation pratique à l’Université de Calgary et l’Université de Montréal. Le projet vise à mettre en pratique la méthodologie de l’ethnographie critique afin de rassembler des parties prenantes importantes (étudiants, professeurs, superviseurs de stage, diplômés, etc.) ainsi que de cartographier les différentes contraintes et les facilitateurs qui façonnent l’engagement des étudiants de travail social aux cycles supérieurs au sein de leur milieu de stage, particulièrement, lorsque l’apprentissage trouve un écho parmi les intentions transformationnelles de l’éthique en travail social ainsi que dans les fondements de la discipline. L’étude documentera les points de vue de différentes parties prenantes par rapport à leurs rôles et positionnements sociales (exemple: les étudiants, les coordonnateurs de stage, les superviseurs de stage, les professeurs, etc.). De ce fait, ce projet est orienté vers la question suivante : quelles sont les limites et les possibilités de promouvoir l’apprentissage transformationnel au sein des étudiants aux cycles supérieurs étant à la formation pratique?

Cette étude prétend contribuer à la création des solutions pour les écoles de travail social à Calgary et à Montréal à travers l’amélioration et le développement de politiques complexes et concrètes entre l’université et les milieux de stage qui tiennent compte des contraintes sociales et institutionnelles, des éléments favorables, des particularités régionales ainsi que des défis linguistiques influençant l’apprentissage transformationnel. Il vise également à construire à l’intérieur et à travers les milieux universitaires, une ‘communauté de pratique’ (en portant une attention particulière à l’amélioration et à l’inclusion de la pédagogie bilingue).

Axe de recherche

Axe 4: S’inspirer et mettre en perspective.

Chercheurs principaux

  • Edward Ou Jin Lee, École de travail social, Université de Montréal
  • André-Anne Parent, École de travail social, Université de Montréal;
  • Ilyan Ferrer, Faculty of Social Work, University of Calgary;
  • Liza Lorenzetti, Faculty of Social Work, University of Calgary;
  • Rita Dhungel; Faculty of Social Work, McEwan University;
  • Sue-Ann MacDonald; École de travail social, Université de Montréal;
  • Roxane Caron, École de travail social, Université de Montréal.

Financement et état d’avancement

CRSH – Développement de savoir, 2016-2020

Making sense of anti-violence in New York City Public Housing Developements: Toward a collaborative research model with youth and other stakeholders

Résumé

Ce projet de recherche développera une compréhension globale des facteurs qui poussent les jeunes vivant dans des logements sociaux de New York à ne pas posséder ou utiliser d’arme à feu. Pour ce faire, il enquêtera sur la projection de films par le Peer Leadership Committee à travers la ville de New York dans le cadre de la construction de logements sociaux et élaborera par la suite des récits « donnant un sens » à la lutte contre la violence, qui seront diffusés par divers moyens.

Axe de recherche

Axe 4 – S’inspirer et mettre en perspective

Chercheure

  • Karoline Truchon, Département des sciences sociales, Université du Québec en Outaouais 

Financement et état d’avancement

  •  CRSH – Développement Savoir (2016-2019)

Femme, Syrienne et réfugiée : être et devenir. Perspective transnationale sur les appartenances et les parcours identitaires de femmes réfugiées syriennes au Québec et au Liban

Résumé

Ce projet s’inscrit dans la continuité de travaux que nous menons depuis dix ans auprès de femmes réfugiées, particulièrement, des femmes refugiées palestiniennes au Liban. Ces deux terrains sont choisis en raison de leur pertinence pour l’avancement des connaissances : le Liban pour son importance dans les parcours de refuge des femmes syriennes qui arrivent au Canada et le Québec, étant la deuxième province canadienne accueillant le plus de réfugiés syriens (CIC, 2016).

Il examine les questions d’identité et d’appartenance à travers l’expérience de refuge de femmes syriennes. Cette recherche s’intéresse à la fois aux processus et aux pratiques qui leur permettent de survivre.

Chercheure principale

  • Roxane Caron – École de travail social – Université de Montréal

Cochercheure

Retombées dans le milieu et apprentissages

Le projet aura des retombées considérables en ajoutant une compréhension décloisonnée des réalités des femmes réfugiées à travers la mise en relation de leurs parcours au sein de deux sites d’études. On pourra ainsi mieux saisir les enjeux de l’intégration des femmes réfugiées dans une perspective locale et internationale.

Premiers résultats de recherche

Midi InterActions – Récits de femmes « réfugiées » en provenance de la Syrie

Financement et état d’avancement

  • Fonds de recherche du Québec – Société et culture – Établissement de nouveaux professeurs-chercheurs

Projet en cours 2017-2020Edit

Pratiques et narrations des jeunes de réseaux urbains marginalisés. Développement d’un outil multidimensionnel

Résumé

L’étude porte sur l’interaction des jeunes vivant en situation de marginalisation sociale, ainsi que leur expérience de participation sociale. Elle vise surtout les jeunes qui viennent par exemple de milieux pluriethniques, de quartiers populaires ou de banlieues françaises, afin de comprendre leur participation citoyenne sociale et politique, leurs engagements, leurs droits humains et les rapports de force qui les entourent.

Grâce à cette étude, on souhaite développer un outil multidimensionnel, provenant de plusieurs disciplines.

Chercheure principale

Francine Saillant  Département d’anthropologie – Université Laval

Co-chercheur

Alexis Martig – Département de sociologie – Université Laval

Retombées pour le milieu et apprentissages

  • Initiation à la situation des jeunes des quartiers marginalisés dans les milieux urbains ;
  • Développement d’un appareil conceptuel pertinent pour l’abord de la situation des jeunes, notamment aux concepts de participation sociale, de marge, de création culturelle, d’engagement politique et de méthodes participatives de terrain et de recherche ;
  • Initiation à des formes concrètes d’expériences conduites avec et pour des jeunes de quartiers urbains marginalisés sous formes d’études de cas comparés ;
  • Développement d’un regard critique sur les expériences conduites avec et pour des jeunes de quartiers urbains marginalisés des villes ;
  • Développement d’un outil de recherche multidimensionnel adapté.

Productions et activités découlant du projet

Séminaires

  • Saillant, F. (2017, juin). Situation des jeunes à l’échelle internationale.  Séminaire virtuel international, Université Laval. Québec, Canada.
  • Saillant, F. (2018, janvier). Jeunes et marges, un projet international. Université fédérale Fluminense. Rio de Janeiro, Brésil.
  • Saillant F. (2018, avril), Jeunes et narrations de la marge : perspectives sur les méthodes les plus appropriées. Séminaire international, CÉLAT, Montréal)

Organisation de séminaires, colloques scientifiques, écoles d’été

  • Saillant, F. (2017, juin). Organisatrice du Séminaire international Jeunes et marges, Université Laval. Québec, Canada.
  • Saillant, F. (2018, avril). Organisatrice du Séminaire international Jeunes et marges 2, Université Laval. Site Montréal, Canada.

Financement et état d’avancement

  • Conseil de recherches en sciences humaines – Savoir Développement (2016-2018).

Le projet est en cours. (2016-2018)

ESTAMIRA. Partenariat international de recherches sur les alternatives et pratiques citoyennes

Chercheurs

Partenaires

Financement et état d’avancement du projet

  • Conseil de recherches en sciences humaines – Subvention Partenariat

Le projet est terminé. (2016-2017)

Alliance internationale de recherche universités/ communautés Santé mentale et citoyenneté

Résumé

L’objectif de cette alliance de chercheurs du Brésil et du Canada est de faire en sorte que les personnes vivant avec des problèmes graves de santé mentale puissent exercer leurs droits et avoir accès à une vie de qualité au cœur de la cité.

Visitez le site internet de l’Alliance en cliquant ici.

Chercheure principale

Cochercheurs

  • Rosana Onocko Campos – Département de médecine préventive et sociale – Université d’État de Campinas
  • Christiane Bergeron-Leclerc – Département de sciences humaines – UQAC
  • Michèle Clément – Centre de recherche sur les soins et les services de première ligne de l’Université Laval – CIUSSS de la Vieille-Capitale
  • Carlos Roberto Corrêa Silveira – Département de médecine préventive et sociale – Université d’État de Campinas
  • Bernadette Dallaire – École de service social – Université Laval
  • Octavio Domont Serpa – Coordonnateur au Laboratoire d’études et de recherche en psychopathologie et subjectivité – Université fédérale de Rio de Janeiro
  • Jean Gagné – École de service social – UQAM
  • Maria Salete Bessa Jorge – Centre pour la science et la santé – Université d’État de Ceará
  • Diane Lamoureux – Département de science politique – Université Laval
  • Nadine Larivière – École de réadaptation – Université de Sherbrooke
  • Eric Latimer – Département de psychiatrie – Université McGill
  • Erotildes Maria Leal – Faculté de médecine – Université fédérale de Rio de Janeiro
  • Tania Lecomte – Département de psychologie – Université de Montréal
  • Michael J. McCubbin – GRIOSE-SM – CSSS de la Vieille-Capitale
  • Paul Morin – Département de service social – Université de Sherbrooke
  • Sylvie Noiseux – Faculté des sciences infirmières – Université de Montréal
  • Analice Palombini – Institut de psychologie – Université fédérale de Rio de Janeiro
  • Eduardo Passos – Département de psychologie – Université fédérale Fluminense
  • Marie-Laurence Poirel – Département de sociologie- Université de Montréal
  • Hélène Provencher – Faculté des sciences infirmières – Université Laval
  • Francine Saillant – Département d’anthropologie – Université Laval
  • Myreille St-Onge – École de service social – Université Laval
  • Gastão Wagner de Sousa Campos – Département de médecine préventive et sociale – Université d’État de Campinas
  • Deena White – Département de sociologie – Université de Montréal

Partenaires

  • Prise II
  • Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ)
  • Centre d’activité pour le maintien de l’équilibre émotionnel de Montréal-Nord (CAMÉÉ)
  • Le Pavois
  • Association québécoise pour la réadaptation psychosociale (AQRP)
  • Alliance des Groupes d’intervention pour le Rétablissement en santé mentale (Agir en santé mentale)
  • Réseau d’aide Le Tremplin
  • L’Autre maison. Centre d’intervention de crise du Sud-Ouest de Montréal
  • Programme d’encadrement clinique et d’hébergement (PECH)
  • Café-Jeunesse de Chicoutimi
  • Programme Mil-Métiers – Association canadienne pour la santé mentale

Financement et état d’avancement des travaux

  • Conseil de recherches en sciences humaines
  • Centre de recherche en développement international
  • Université de Montréal
  • Ministère de la santé et des services sociaux
  • Ministère de la santé du Brésil
  • Instituts universitaires en santé mentale de Québec et de Montréal.

Le projet est terminé. (2010-2015)