Résumé
Cette recherche porte les réseaux de soutien qui se tissent dans l’imbrication des contextes de l’autisme et du vieillissement. Elle vise à mieux comprendre les échanges d’aide et de soutien entre des personnes autistes et leurs proches vieillissants afin de formuler des pistes d’action pour soutenir ces liens de solidarité et favoriser la qualité de vie des personnes et celles de leurs proches dans la communauté.
Chercheuse principale
Co-chercheurs
- François Aubry, Université du Québec en Outaouais
- Isabelle Soulières, Université du Québec à Montréal
- Marie-Emmanuelle Laquerre, Université du Québec à Montréal
- Baudouin Forgeot d’Arc, Université de Montréal
- Lourdes Rodriguez del Barrio, Université de Montréal
- Geneviève Grenier, InterActions
- Mathieu Giroux
- Lucila Guerrero
- Mélanie Ouimet
Financement
CRSH – Savoir, 2021-2024
Résumé
Pour mieux rejoindre les communautés ethnoculturelles, la Direction régionale de santé publique de Montréal (DRSP) a mis sur pied un projet de Réseau d’agent.es multiplicateurs.trices adapté au contexte de la pandémie de COVID-19. Le RAM a pour but de « freiner la propagation de la COVID-19, en favorisant le développement d’un sentiment élevé d’auto-efficacité dans la communauté, de sorte que les membres de cette communauté se sentent plus aptes à se protéger contre le virus. ». La DRSP a maintenant établi et anime une Communauté de pratique du réseau d’agent.es multiplicateurs.trices (CoP-RAM), une démarche jugée essentielle à la mise en réseau. L’équipe de soutien de la CoP-RAM a fait appel à une équipe de chercheures d’InterActions (CIUSSS-NIM) en vue de documenter cette expérience porteuse.
Le projet proposé ici comporte deux volets complémentaires :
1) une démarche recherche-évaluative de la communauté de pratique et
2) une recherche compréhensive afin de documenter les pratiques d’agents de sensibilisation sur le terrain pour mieux pouvoir les transférer en les adaptant à d’autres contextes.
Le projet mise sur la coconstruction des objectifs, de la méthodologie et des savoirs produits par l’équipe de soutien, l’équipe de recherche InterActions et les participant.es à la recherche.
Chercheuse principale
- Isabelle Ruelland, UQAM et Centre InterActions
Co-chercheuse
- Lourdes Rodriguez del Barrio, Université de Montréal
Financement
Direction régionale de santé publique de Montréal, 2021-2022
Résumé
La santé mentale des jeunes et des familles est profondément affectée par la pandémie de COVID-19 et les mesures de protection de la santé publique (confinement, déconfinement, mesures d’hygiène, distanciation physique). On observe des différences importantes selon les territoires et les caractéristiques des populations.
Suite à la pandémie et à l’imposition des mesures de santé publique, Prise II, ressource alternative en santé mentale, a procédé à une transformation profonde de son offre de services et de ses pratiques auprès des personnes vivant avec des problèmes de santé mentale, notamment en développant une programmation complète en ligne et quotidienne de services thérapeutiques, activités d’entraide, culturelles et artistiques, ludiques, de socialisation et de maintien des conditions de vie. Suite au grand succès de l’initiative, des activités de soutien aux intervenants d’autres organisations ont été offertes et diffusées au Québec, en collaboration avec le Regroupement des ressources alternatives du Québec.
Ce projet répond aux besoins identifiés par le partenaire principal, Prise II, et a été développé en collaboration avec l’Équipe de recherche et d’action en santé mentale et culture ÉRASME. Le projet permettra de documenter le programme mis en place par Prise II, de le comparer et de l’enrichir par d’autres bonnes pratiques existantes; il permettra de plus la coconstruction — pour et avec les concernés (personnes vivant avec des problèmes de santé mentale, jeunes et familles), intervenants et gestionnaires — de services innovants qui tiennent compte de nouveaux besoins et des conditions pour assurer l’adaptation aux divers groupes et contextes d’intervention, et éventuellement la mise à l’échelle et la durabilité des innovations apportées.
Le projet se déploie en deux volets : un volet de recherche participative et un volet innovation par la mise en place et l’animation d’un « Living Lab » ayant pour but de mettre en place un processus de coconstruction avec et pour une diversité d’acteurs impliqués dans la transformation des pratiques (jeunes, personnes vivant avec des problèmes de santé mentale, responsables, intervenants et membres de Prise II et d’autres ressources alternatives, intervenants et responsables d’organismes ou de programmes publics oeuvrant auprès des jeunes du territoire).
Chercheuses
Lourdes Rodriguez del Barrio
Pierrette Richard (Prise II)
Emmanuelle Khoury
Isabelle Ruelland
Isabelle Courcy
Financement
CRSH – Engagement partenarial, 2020-2021
Résumé
Dans les dernières années, plusieurs pays ont priorisé de réduire le nombre de personnes en situation d’itinérance. La stratégie privilégiée, notamment au Canada, est l’accès direct à un logement permanent avec soutien (LPS), comprenant de la gestion de cas. Il existe différents modèles de LPS, incluant différentes modalités de logement, de soutien et de code de vie. Aux États-Unis, en Europe et au Canada, le LPS est majoritairement privé, et dispersé dans les communautés (type Housing First); alors qu’en Australie, on privilégie plutôt le logement collectif. Au Québec, une diversité de type de LPS est encouragée. Plusieurs études ont démontré que les LPS réduisent l’utilisation des refuges, les hospitalisations et l’incarcération des personnes en situation d’itinérance (itinérants), et augmentent la stabilité résidentielle.
Des effets positifs, quoique moins marqués, ont aussi été démontrés sur la santé et le bien-être des personnes. Néanmoins, on connait peu en quoi les LPS contribuent à améliorer l’intégration sociale et la qualité de vie des itinérants. Peu d’études ont aussi comparé les divers modèles de LPS pour ressortir les composantes clés et les effets de chaque modèle, et les profils de clientèle qui profiteraient le plus de chacun.
En collaboration étroite avec une 30e de partenaires/contributeurs en itinérance et en logement des niveaux provincial et municipal, dont la plupart offrant du LPS à Montréal, cette étude répond aux questions suivantes:
- Est-ce que l’intégration sociale et la qualité de vie des itinérants diffèrent selon le modèle de LPS?
- Quelles sont les variables individuelles ou organisationnelles les plus susceptibles de favoriser la qualité de vie et l’intégration sociale?
- Quels sont les profils d’itinérants les plus adaptés aux différents modèles de LPS?
Objectifs
Le projet permettra de mieux cibler les composantes clés du succès des différents modèles de LPS, leurs effets différentiels en fonction de profils de clientèle, ainsi que les besoins de soutien et d’amélioration du dispositif d’aide, pour bonifier le logement et le soutien aux itinérants, contribuant à leur rétablissement. Plusieurs activités de transferts de connaissances sont prévues (publications, présentations…), en association étroite avec les partenaires/contributeurs et intégrant des étudiants, et visant des publics québécois, canadiens et internationaux.
Chercheurs
- Marie-Josée Fleury – Département de psychiatrie – Université McGill
- Henri Dorvil – École de travail social – Université du Québec à Montréal
- Karine Bertrand – Les programmes d’études et de recherche en toxicomanie – Université de Sherbrooke
- Nadia L’Espérance – Les programmes d’études et de recherche en toxicomanie – Université de Sherbrooke
- Serge Brochu – Institut universitaire sur les dépendances
- Michèle Clément – Département de médecine sociale et préventive – Université Laval
Partenaires
- Direction des dépendances et de l’itinérance
- Société d’habitation du Québec
- La Ville de Montréal
- L’Office Municipale d’habitation de Montréal
- CIUSSS Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal
- L’Institut universitaire en dépendance (IUD) de Montréal
- CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal
- Mission Old Brewery
- L’Association d’entraide le Chaînon
- Diogène
- Logis Rose Virginie
- Le Mouvement pour mettre fin à l’itinérance à Montréal
- Fédération des OSBL (organismes sans but lucratif) d’habitation de Montréal (FOSHM)
- Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM)
- Les habitations du réseau de l’Académie
- Centre de recherche du Douglas-Institut universitaire en santé mentale
- L’Université McGill
Financement et état d’avancement
- CRSH – Développement de partenariat (2019-2021)
Résumé
Ce projet vise à adapter et évaluer le recours aux pairs – les pairs navigateurs – pour accroître l’accès des jeunes dans la rue aux services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH et du sida. Le modèle des pairs navigateurs (PN) s’inspire d’une vaste expérience acquise à travers des programmes visant les personnes qui vivent avec le VIH au Canada. Les PN sont des jeunes âgé.e.s de 16 à 29 ans qui vivent dans la rue ou dont le logement est précaire et qui vivent avec le VIH ou sont à risque de contracter le virus.
Nous embaucherons et formerons une personne pour être PN dans chaque site du projet. Des recherches antérieures démontrent que le risque d’infection au VIH est plus important chez les jeunes vivant dans la rue en raison de facteurs contextuels comme la pauvreté, la stigmatisation, la consommation de drogues, la participation au commerce du sexe et un accès limité à un logement sécuritaire et stable, ce qui est particulièrement le cas des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans, queer ou bispirituelles (LGBTQ2S). Pour se concentrer sur les besoins de ces personnes à Montréal et à Toronto, les PN s’identifieront également en tant que LGBTQ2S. À Montréal, le PN s’identifiera comme trans et/ou bispirituel.le et les personnes racisées et autochtones seront priorisées.
Axe de recherche
Chercheurs principaux
- Braitstein, Paula;
- Apondi, Edith;
- Donnelly, Peter;
- Johnston, Christine;
- Kimaiyo, Sylvester;
- Mackie, Christopher;
- Rourke, Sean B;
- Sider, Douglas
Cochercheurs
- Lobun, Regina K;
- Okal, Evans O;
- Abramovich, Alex;
- Ayuku, David;
- Lee, Woo Jin Edward;
- Macdonald, Sue-Ann;
- Oudshoorn, Abram;
- Saarela, Olli S;
- Wachira, Juddy W.
Organismes partenaires
- Au Canada (le CAMH, l’Université de Toronto, l’ASSTeQ, l’Université de Montréal, le Bureau de santé Middlesex-London et l’Université Western)
- Au Kenya (l’Université Moi, Modèle universitaire d’accès aux soins de santé)
Financement et état d’avancement
- IRSC – Subvention équipes, 2018-2023
Résumé
Le plan d’action jeunesse intégré de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale à Montréal-Nord représente une démarche collective et concertée de mobilisation de la communauté locale regroupant des citoyens et des acteurs de différentes organisations institutionnelles et communautaires dans un contexte de responsabilité populationnelle. Le « Plan d’action collectif – Priorité Jeunesse de Montréal-Nord 2017-2027 », dévoilé le 31 mars 2017, définit les actions à mener sur le territoire aux cours des 10 prochaines années.
Les acteurs de Montréal-Nord ambitionnent d’apporter des changements structurants et durables dans la vie des jeunes de 0 à 29 ans autour de trois axes :
1. La maturité et la persévérance scolaires et la réussite éducative;
2. Les talents, l’employabilité et l’entrepreneuriat;
3. Le vivre-ensemble.
Dans cette optique, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Nord-de-l’Île-de-Montréal, de par l’expertise, les connaissances et les ressources de son équipe des services de première ligne et des chercheurs du Centre de recherche et de partage des savoirs InterActions, s’est engagé à soutenir et à participer au plan d’action collectif. L’arrondissement de Montréal-Nord, la Table de quartier Montréal-Nord en santé et les tables sectorielles de concertation (jeunesse, petite enfance-famille) se sont montrés intéressés à y adjoindre un volet évaluatif afin de les appuyer dans la mise en oeuvre de leur plan.
Axe de recherche
Chercheurs
- Lourdes Rodriguez del Barrio – École de travail social – Université de Montréal
- Deena White – Département de sociologie – Université de Montréal
- Bernard-Simon Leclerc – Département de médecine sociale et préventive – l’Université de Montréal
Financement et état d’avancement
- Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Nord-de-l’Île-de-Montréal
Le projet est en cours. (2017-2022)
Chercheurs
- Michèle Clément – Département de sociologie – Université Laval
- Henri Dorvil – École de travail social – Université du Québec à Montréal, responsable du projet
- Gilles Dupuis – Université du Québec à Montréal
Partenaires
- Groupe d’intervention alternative par les pairs (GIAP)
- Programme SOL/Itinérance des jeunes
- Maison Dauphine/Intervention précoce après 1ère Hospitalisation [Groupe TIC-TAC]
- Messagers de la rue [Cactus]
- Jeunes adultes psychotiques
- Guides de rues
- Stella, l’amie de Maimie
- Projet L.U.N.E.
Financement et état de l’avancement
- Conseil de recherche en sciences humaines – Subventions savoir
- En cours
La recherche est en cours. (2018-2022)